Randonnée au lac de Chésery et au lac Vert

La randonnée au lac de Chésery et au lac Vert est-elle faite pour vous ?

Informations pratiques sur la randonnée au lac de Chésery et au lac Vert :

L’itinéraire de la randonnée au lac de Chésery et au lac Vert :

Avant chaque randonnée, pensez à bien vous équiper et à vous préparer avec les conseils de Mathilde et Victor.

Que découvrir lors de cette randonnée ?

Du parking du télésiège de la Léchère, nous poursuivons sous les câbles du télésiège de la Chaux Fleurie dans l’environnement très artificialisé du domaine des Portes du Soleil. À l’annonce du col de Chésery, nous quittons la piste au profit du sentier de la rive gauche de la Dranse, épargné par les descentes effrénées des vététistes ! Au bout d’une demi-heure, une courbe vers la gauche nous conduit au refuge de l’Abricotine, aux Brochaux (1 580 m). Nous visiterons la cascade toute proche au retour car elle bénéficiera d’un meilleur éclairage. En poursuivant vers l’aval, nous rejoignons un instant la piste abandonnée au départ avant de bifurquer sur le chemin qui grimpe dans le vallon. L’ascension débute réellement après la gare du télésiège, au niveau de l’écriteau « Les Mossettes, 1 800 m », dans un sentier tortueux. Une marque à la peinture sur un rocher nous confirme la bonne direction, sous les câbles du télésiège des Mossettes. C’est là que nous gagnons du dénivelé. Au col de Chésery (1 992 m), la nature reprend enfin ses droits. Nous le franchissons vers la droite afin d’atteindre le refuge éponyme et le lac Vert (1 972 m). En 1987, le gîte a succédé à une étable vieille de plusieurs siècles. Plus de 900 moutons occupent encore l’alpage. Le matin, le lac sommeille dans l’ombre de la pointe des Mossettes (2 277 m). Allons d’abord visiter celui de Chésery (1 891 m) par le chemin qui part à gauche du refuge. À l’approche des chalets d’alpage, nous bifurquons à droite (attention aux patous qui gardent le troupeau), Le tour du lac s’effectue en moins de 30 minutes. Alimenté par les eaux du lac Vert, il est peu profond et sa superficie ne dépasse pas le demi-hectare. Une ancienne moraine le contient dans sa cuvette glaciaire mais il ne possède pas d’exutoire et ses eaux réapparaissent 500 mètres plus bas, à la source de Fontaine Blanche.

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Un lac en voie de comblement

Le lac Vert (1 972 m) tient sa coloration d’un environnement très végétal. Un panneau didactique évoque une lente évolution vers l’eutrophisation du fait de l’apport de matière organique. À terme, il évoluera en marais avant de se combler. Actuellement, il est colonisé par de nombreuses espèces qui lui valent une mesure de classement : orchidées, populage des marais, laîches (ou carex), linaigrettes aux plumeaux argentés. Avec une superficie de deux hectares et malgré sa faible profondeur, il abrite une colonie de truites arc-en-ciel et de vairons relâchés par une société de pêche.

Ce lac de 1,5 ha présente un fort marnage au fil de l’été, une partie de ses eaux s’infiltrant dans le sous-sol calcaire.

Nous grimpons ensuite sur le chemin qui surplombe le lac. Il mène en vingt minutes au col des Portes-de-l’Hiver (2 096 m) pour nous offrir une vue plus flatteuse et aussi, à l’arrivée, un coup d’œil époustouflant sur la grande muraille des Dents du Midi (3 257 m). Le retour s’effectue par l’autre berge, épargnée par les vététistes, et par les sentiers de l’aller. À la fin, nous n’oublions pas le détour vers la cascade des Brochaux et préférerons le sentier de droite pour éviter un gué difficile.

Texte ©Pierre Millon