Randonnée aux chalets et à la Tête d’Armancette

La balade pourrait être simplement familiale, limitée à la dénivellation de quelques centaines de mètres… La Tête d’Armancette, en revanche, se mérite. Pendant plusieurs années, le chemin fut obstrué de troncs d’arbres abattus par la tempête. À présent, un chemin de débardage libère largement son accès avant qu’il ne se perde dans les bruyères et rhododendrons, dévoilant la cime aux seuls obstinés. En partant du chemin du Ptou, à gauche de l’église, votre départ est des plus agréables. Repérez immédiatement le square où sont affichées les plus belles œuvres de Samivel.

La faible fréquentation pour votre cime a eu raison de son tracé d’ascension. La nature a repris ses droits. Prenez soin de noter quelques repères afin de retrouver votre chemin forestier. Si vous désirez atteindre le sommet, il vous faut un minimum d’obstination pour vaincre la pente encombrée de végétation.

Peut-être découvrirez-vous la sente disparue, un grand lacet dessiné dans son flanc droit, encore mentionné sur la carte IGN ? Si ce n’est pas le cas, montez droit dans la pente. Le sommet n’est qu’un dôme herbeux précédant l’arête du Monthieu, mais la vue en vaut la peine. À vos pieds l’alpage du Truc, à droite les pentes de l’aiguille de Bionnassay. En face, le mont Joly, les Aravis… Une grande solitude règne en ces lieux à la fois grandioses et austères… Le retour s’effectue comme à l’aller.