Randonnée au Chalet Blanc et au col de Chalune

La randonnée au Chalet Blanc et au col de Chalune est-elle faite pour vous ?

Informations pratiques sur la randonnée au Chalet Blanc et au col de Chalune :

L’itinéraire de la randonnée au Chalet Blanc et au col de Chalune

Avant chaque randonnée, pensez à bien vous équiper et à vous préparer avec les conseils de Mathilde et Victor.

Que découvrir lors de cette randonnée ?

Le sentier piétonnier s’élève en direction des chalets supérieurs de Ramaz, un itinéraire balisé pour les raquettes jusqu’aux abords du col de la Ramaz, près de la gare du télésiège des Pierres Rouges. Cette trace s’oriente ensuite vers la station de Praz-de-Lys. Quittez-la en virant à gauche au niveau du panneau d’information de la réserve du Roc d’Enfer (1 550 m). Vous vous engagez dans un vallon ouvert, en direction du nord-est. Alors qu’une vaste combe vous fait face, écartez-vous de la piste enneigée pour grimper dans les pentes à gauche, en visant le col de Vésinaz, une brèche bien marquée au nord, puis obliquez vers la droite afin de rejoindre le Chalet Blanc (1 671 m). Le site est enchanteur, mais il est possible de prolonger en direction du col de Chalune, en l’absence de risques de coulées. Suivez la crête qui débute à l’arrière du chalet et amorcez une traversée ascendante vers la droite.

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Mons maledictum

Ce cheminement, parfois déversant, n’est pas toujours confortable avec des raquettes aux pieds. De plus, il faut partager le terrain avec les skieurs de randonnée. Évitez d’utiliser leurs traces, pour la paix entre pratiquants ! Au col de Chalune (1 896 m), méfiez-vous d’éventuelles corniches.

Un replat spacieux permet de contempler le massif du Mont-Blanc, resplendissant de lumière, ou le rempart des Dents du Midi et celui, plus sévère, du Roc d’Enfer, à votre gauche.

Désigné ainsi par les paroissiens de Saint-Jean-d’Aulps pour évoquer son côté terrifiant, ce massif était plutôt connu sous le nom de « mons maledictum » (mont maudit). Ses pentes hostiles étaient à l’origine d’avalanches et d’accidents. Des troupeaux entiers, pourchassés par les loups ou affolés par l’orage, disparaissaient fréquemment dans les abîmes, avec leur berger parfois. Établis de l’autre côté de cette montagne, les gens de Bellevaux l’appelaient « la penta d’Oïl », la Pointe de l’Aigle.

Chalune relève d’un registre plus pacifique : le mot désigne un lieu abrité, protégé du vent, ce qui n’est pas toujours le cas au col ! D’ailleurs, celui-ci vous incite à revenir par l’itinéraire emprunté à la montée.

L’ascension du col de Chalune, se déroule dans un décor très alpestre avec de nombreux chalets d’alpage souvent transformés en résidences secondaires.

Texte ©Pierre Millon