Le château d’Étrembières se situe à l’extrémité nord du Petit-Salève.
Le saviez-vous ? Le mont Salève est formé de deux parties : le grand Salève (1 318 m) et le petit Salève (902 m). Ces deux parties sont séparées par le col de Monnetier.
Autrefois, le château était un lieu permettant de surveiller le pont et le bac qui permettaient le franchissement de l’Arve au niveau de Gaillard.
Aussi appelée « Château Haut », la forteresse a la forme d’une enceinte de 21 × 28 mètres de côté et possède aux angles des tours rondes. Aujourd’hui, trois de ses tours restent visibles.
Des logis, restaurés aux XVe et XVIe siècles, sont disposés autour d’une cour intérieure.
Malheureusement, une partie du château a été rasée. En effet, toute la partie du château située au nord-ouest a été retirée en 1589.
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On estime la date de construction du château à la fin du XIIIe siècle.
Vers 1320, la famille de Compey devint propriétaire du château d’Étrembières. Cependant, en 1479, Philibert II de Compey assassinat Bernard de Menthon et fut condamné à mort. Suite à cela, le duc de Savoie décida de confisquer tous les biens de la famille de Compey dont le château d’Étrembières.
Près de 50 ans plus tard, en 1526, le château est rendu à la famille. Cependant, le nouveau possesseur du château prénommé également Philibert de Compey, décide d’assassiner à Genève un chanoine fribourgeois. Une nouvelle fois, le château est confisqué à la famille de Compey.
En 1539, Marin de Montchenu devient le propriétaire du château. Seulement 20 ans plus tard, plus exactement le 9 novembre 1559, le duc Emmanuel-Philibert le donne en fief à François-Prosper de Genève-Lullin.
Malheureusement, lors de la guerre qui oppose le duc de Savoie Charles-Emmanuel à Genève et le roi de France, le château brûle.
En 1589, lors de son mariage avec Bernard IV de Menthon, Clémence de Genève-Lullin reçoit en dot de son père Prosper de Genève le château d’Étrembières. Elle le garda quelque temps puis décida de le léguer en 1606 à l’hôpital d’Annecy.
Le physicien Genevois Jean-Daniel Colladon, alors âgé de 55 ans et déjà reconnu dans sa profession, rêve de percer les montagnes pour laisser passer un chemin de fer.
Résidant au château, il expérimente et crée de nouvelles machines faisant de cette forteresse un lieu bruyant et regorgeant de beaucoup d’ingéniosité.
De mars à juin 1857, le château d’Étrembières devient alors lieu d’expérimentations.
C’est durant cette période, et au château, que Jean-Daniel Colladon procéde aux essais d’une machine perforatrice à air comprimé. Cette machine attaquera le Salève, mais permettra aussi et surtout le percement du tunnel du Mont-Cenis.
Aujourd’hui, le château ne se visite pas. Il est devenu une propriété privée et accueille une exploitation agricole.
Située à proximité de Genève et d’Annemasse, Étrembières est une ville qui compte aujourd’hui plus de 1 850 personnes. Longeant les bords de l’Arve, la ville est dominée par le Salève, cette montagne qui offre une magnifique vue à 360°.
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Si vous souhaitez visiter la ville d’Étrembières et passer devant ce château, prenez la sortie n°14 Annemasse sur l’A40. Pour préparer votre sortie, n’oubliez pas de consulter l’info trafic.
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