L’histoire commence à Genève. Un professeur d’université demande à un de ses élèves d’étoffer son herbier sur les pentes autour de Chamonix. Cet élève, un jeune homme issu de l’aristocratie genevoise nommé Horace- Bénédict de Saussure était passionné par le Mont-Blanc.
Horace-Bénédict de Saussure deviendra un botaniste très vite reconnu comme un chercheur de premier plan. Durant sa carrière, il sera mis en relation avec plusieurs savants illustres en Europe.
À cette époque, seul un prétexte scientifique avancé par cet étudiant fort original, pouvait faire passer l’incongruité d’une conquête éventuelle.
Horace-Bénédict de Saussure admirait régulièrement le Mont Blanc depuis Genève. Son génie consistera à comprendre avant tous les autres que ce grand mont était assurément l’un des meilleurs champs d’expérimentation scientifique.
À peine âgé de 20 ans, il n’a pas hésité à délaisser quelques fois l’université de Genève pour observer à plusieurs reprises cette montagne grandiose.
Souhaitant effectuer ces recherches là -haut, il va pendant 20 années rêver d’être le premier à conquérir le sommet de la « Montagne maudite ». Un rêve difficile à atteindre face aux glaciers, aux rochers amoncelés, aux pentes neigeuses ou glacées vertigineuses, aux crevasses qui compliquent l’accès au sommet.
Horace- Bénédict de Saussure fut conduit au Brévent par Cachat, Lombard et Pierre Simond. Arrivés au Brévent, ils découvrirent un belvédère idéal pour admirer le Mont-Blanc. Depuis le Brévent, ils tentèrent de trouver un itinéraire menant au sommet.
En gravissant les pentes du Brévent, Saussure n’avait qu’une idée en tête : atteindre le sommet du Mont Blanc. C’est le 24 juillet 1760 que la première montée au Brévent débute. À partir de cet instant, une passion entre Horace-Bénédict de Saussure et cette montagne est née. Cette quête devint son obsession et commence alors une véritable croisade d’un homme amoureux d’une montagne. Il fallait trouver la voie d’accès !
Maintenant la voie d’accès est trouvée, d’autres voies ont été ouvertes, mais le Brévent reste le plus formidable balcon sur le Mont-Blanc…
Envie de suivre les traces de Horace- Bénédict de Saussure ? Suivez le guide !
Au bord du sentier qui monte à Planpraz, au creux d’un bosquet d’épicéas, découvrez la pierre à Ruskin. Cette pierre est un bloc de granit où est enchâssé un médaillon de bronze à l’effigie de Ruskin.
Ruskin est un philosophe anglais, peintre, poète, écrivain et un critique d’art. Il consacrait sa vie à visiter les sites européens les plus connus.
Continuez le chemin pour atteindre le belvédère du Brévent. Ce belvédère demeure un point de vue idéal sur la chaîne du Mont Blanc.
Durant cette randonnée, prenez le temps de contempler la nature et les paysages qui vous entourent. En chemin, vous pourrez même croiser des bouquetins.
Découvrir d’autres activités à faire près de Chamonix :
Une célèbre course se déroule au Brévent : le KM vertical du Marathon du Mont Blanc. Depuis le centre de Chamonix et la place du triangle de l’amitié jusqu’à Planpraz au Brévent, 1 000 mètres de dénivelé vous attendent. C’est une course alpine contre la montre.
Si vous êtes sujet au vertige, il est déconseillé de réaliser cette course.
La fin du parcours du trail est aérienne. En effet, vous trouverez des marches, des câbles, des pédales, des mains courantes comme pour faire une via ferrata pour vous aider à atteindre l’arrivée.
Vous souhaitez participer au KM vertical du Marathon du Mont Blanc ? Plus d’informations sur leur site internet.
Envie de monter à Planpraz situé à 2 000 mètres d’altitude sans effort ? C’est possible. Un télécabine depuis Chamonix vous conduira à Planpraz. Arrivé en haut, vous pourrez accéder au sommet du Brévent situé à 2 525 mètres d’altitude grâce à un téléphérique sans pylône.
C’est en 1922 que la famille Cachat, famille propriétaire du Majestic, lance le projet de construction du téléphérique. De premiers plans sont alors esquissés pour relier Chamonix à Planpraz. Malheureusement, de par ses emprunts, la famille Cachat est ruinée. Elle cède donc la concession à Édouard Pellerin, un constructeur d’une partie du métro parisien. Ce dernier s’associe avec une ingénieur, André Rébuffel pour donner naissance au projet.
C’est le 30 juillet 1928 que la première cabine s’élève vers Planpraz.
Les cabines peuvent accueillir 10 personnes debout et 4 personnes assises. Ce téléphérique est le deuxième téléphérique pour voyageur construit en France. Durant sa première année de mise en service, 20 000 visiteurs l’empruntèrent.
Auparavant, la montée vers Planpraz durait 3 heures à dos de mulet. Grâce au téléphérique, la montée ne dure que 9 minutes.
Dans la foulée, des travaux sont lancés pour rejoindre le sommet du Brévent. La spectaculaire liaison en plein ciel est inaugurée la dimanche 7 septembre 1930. Il reste le premier téléphérique le plus haut de France pendant 11 ans.
En 1964, l’installation est vendue au groupe Rothschild. Puis, en 1972, le téléphérique intègre la STMB. En 1988, cette dernière remplacera le téléphérique du premier tronçon par des télécabines. La concession passe ensuite aux mains de la Compagnie du Mont-Blanc qui renouvelle les télécabines en 2008.
Cette remontée mécanique est le transport de prédilection du parapentiste.
Envie de découvrir le plus formidable belvédère sur le Mont Blanc sur la plateforme de Planpraz ? Rejoignez les traileurs du KM vertical et les randonneurs montés en cabines en prenant la RN205 au sortir de l’A40 en direction de Chamonix centre. Pour préparer votre sortie, n’oubliez pas de consulter l’info trafic.
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