Les meulières du Mont Vouan

Le site du Mont Vouan a été exploité de la période romaine jusqu’au XIXe siècle. Entre le Moyen Age et le XIXe siècle, ce sont 200 000 meules qui ont été extraites.

Jusqu’au début du XXe siècle, des meules à moulin étaient taillées dans les roches. Ces meules pouvaient atteindre jusqu’à 1,80 m de diamètre. Aussi, elles pouvaient peser près de 2 tonnes.

C’est en 2010 et en 2011, qu’une équipe d’historien et d’archéologue de l’université de Grenoble et du CNRS a étudié cette montagne. Les recherches furent d’abord en avion, puis à pied. Ils ont même escaladé les falaises pour trouver les carrières cachées dans des parois vertigineuses.

Les deux meulières les plus importantes sont celles appelées “la grande gueule” ou “grottes aux fées” et la “meulière à Vachat”. Cette dernière est située sur la falaise qui surplombe « La gouille aux morts ».

Mais pourquoi “La gouille aux morts” ? Une légende raconte qu’un soir, le soir de Noël, un homme finissait sa meule. Lorsqu’il rentra chez lui, il glissa et tomba dans la gouille aux morts à Viuz en Sallaz. En s’enfonçant dans la vase qui stagnait au fond de la gouille, l’homme se noya. Personne ne retrouva son corps.

Le Mont Vouan accueille une biodiversité riche et diversifiée qu’il est important de préserver.

Ce site est situé entre les Brasses et les Voirons et il fait partie des Préalpes du Chablais.

Son sol, de nature siliceuse, a permis à de nombreuses espèces végétales de s’installer. Au total, nous ne comptons pas moins de 600 espèces végétales qui s’épanouissent au quotidien. Parmi elles, certaines sont rares. Dans un écrin de verdure, vous pourrez ainsi donc retrouver des rhododendrons ferrugineux, des silènes à bouquet, des nénuphars blancs…