Randonnée à la Combe de Marcelly

La randonnée à la Combe de Marcelly est-elle faite pour vous ?

Informations pratiques sur la randonnée à la Combe de Marcelly :

L’itinéraire de la randonnée à la Combe de Marcelly

Avant chaque randonnée, pensez à bien vous équiper et à vous préparer avec les conseils de Mathilde et Victor.

Que découvrir lors de cette randonnée ?

La randonnée débute dans le chemin de Brésy, face au parking. À son extrémité, il croise une piste de fond. Soyez attentif car les fondeurs en position de descente peuvent surgir à grande vitesse ! C’est aussi l’endroit où l’on chausse les raquettes. La trace, damée la plupart du temps, prolonge le chemin. Dépassez la ferme des Condites, identifiable à ses deux conduits de cheminée, et grimpez en oblique jusqu’à l’entrée d’un vaste plateau horizontal, sous la Pointe de Marcelly, un pic élancé (1 999 m). Il surplombe la vallée du Giffre de plus de 1 300 m.

L’étymologie de Marcelly s’expliquerait par le préfixe pré-indo-européen « mar » qui désigne une hauteur. Les usages locaux l’auraient prolongé en Marcellin ou Marcelline. La Pointe de Marcelly constitue le décor de la randonnée. Dans la combe sauvage qu’elle encadre, une boucle pédestre permet de visualiser tout son versant nord. L’occasion d’assister en direct aux descentes des skieurs audacieux qui se lancent depuis sa vertigineuse pente sommitale. Abordez cette boucle par la gauche d’abord. Le cheminement s’effectue quasi horizontalement mais, à l’extrémité sud de la combe, un petit détour en hauteur vous est proposé pour élargir le panorama.

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Le pradillie ou le marécage

Dans l’horizon lointain, se profile le rempart crénelé des Dents du Midi (3 257 m), précédé des principales cimes du Giffre. Les creux du terrain dus à de petits ruisseaux impriment de belles courbes dans la neige poudreuse. Praz-de-Lys n’évoque pas un spécimen de la flore mais plutôt un lieu humide – « pradillie ». Vous longez les pentes. Par risque d’avalanche, une interdiction aura été mentionnée au départ de la randonnée. En l’absence d’un tel risque, au moment où vous clôturez la boucle horizontale, laissez-vous tenter par une grimpette jusqu’au collet situé à votre gauche (à peine 150 m de dénivelé). La montée est un peu rude et invite à multiplier les virages. Franchissez le seuil où débute une arête orientée vers la Pointe de la Couennasse. Les chalets de Roy et leurs toits à quatre pans apparaissent. Rejoignez-les et poursuivez jusqu’à la bosse du télésiège éponyme (1 707 m). Depuis ce belvédère, contemplez la vaste combe du lac de Roy, à l’étymologie tout aussi énigmatique. Le plan d’eau n’a rien de royal. Il évoque les « reys », ou petits ruisseaux. Le retour vers la station s’effectue par les mêmes traces qu’à l’aller.

Texte ©Pierre Millon