Informations pratiques sur la randonnée du refuge de Doran et l’arête des Saix :
Niveau difficile
J1 : 3 h
J2 : 4 h 30
Altitude Max J1 : + 1 495 m
Altitude Max J2 : + 1 851 m
Dénivelé J1 : + 1 000 m
Dénivelé J2 : + 400 m /- 1 350 m
IGN TOP 25 3430 ET (La Clusaz – Le Grand-Bornand)
Accès : départ de Sallanches. Depuis la place Saint-Jacques, prendre la route de Doran en direction de Saint-Roch – église de Saint-Jacques. Après l’église, tourner à droite à l’intersection sur la route de Saint-Roch, direction Outredière. Le départ du sentier se trouve 100 m plus loin sur la gauche, juste après les containers de tri.
Avertissement : la descente du deuxième jour comporte des passages exposés.
Cette série est en collaboration avec Alpes Magazine.
Avant chaque randonnée, pensez à bien vous équiper et à vous préparer avec les conseils de Mathilde et Victor.
Quand les premiers rayons du soleil se seront faufilés dans les rues de Sallanches, profitez des étals du marché pour effectuer quelques emplettes avant d’entreprendre votre ascension. Quelques fruits, un morceau de fromage, le plein d’eau à la fontaine… votre paquetage est prêt ! Vous pouvez commencer votre randonnée en direction du refuge de Doran, au pied de la pointe Percée. Vous auriez pu opter pour la solution de facilité en montant en voiture au parking de Burzier et vous économiser quelques centaines de mètres de dénivelé, mais l’heure est à la mobilité douce.
Sur la route de Saint-Roch, le chemin de la Torche part discrètement sur la gauche, peu avant le Clos des Cohendys d’en Bas. Jusqu’au parking de Burzier, l’itinéraire chemine entre les habitations, sur des chemins forestiers et quelques portions de route. La vue sur les aiguilles de Varan ne gâche rien à cette agréable promenade.
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À partir du parking de Burzier, le chemin se poursuit en direction de Doran pour 400 m de dénivelé sur une route forestière à la pente parfois raide. Après avoir passé une courte portion de piste étonnamment goudronnée, quittez la piste carrossable au niveau de la barrière verte pour emprunter un chemin plus sauvage nommé « Sentier du gypaète ».
Après quelques lacets dans la forêt, le sentier sort du bois et débouche directement sur le refuge de Doran où, déjà, sont attablés de nombreux randonneurs sous une myriade de parasols multicolores. Le fumet délicat qui s’échappe de la cuisine vous met l’eau à la bouche. « Vous devriez goûter le farcement, notre spécialité, glisse Roselyne Jacquier avec un grand sourire. À moins que vous ne souhaitiez tester notre potage aux orties, avec de la tome produite sur place par notre voisin alpagiste. » Un régal…
Construit en 1974 par André Bottollier-Curtet au cœur d’un vallon pastoral, le refuge de Doran est aujourd’hui tenu par Roselyne Jacquier.
L’alpage de Doran (au fond, les aiguilles de Varan) est exploité depuis le Moyen Âge. Il comporte une chapelle construite entre 1951 et 1956 par des scouts.
Le lendemain, l’itinéraire présente un faible dénivelé. Pour ceux qui se lèvent tôt et souhaitent faire un peu plus que les 350 m prévus, quelques randonnées annexes peuvent être envisagées depuis le refuge de Doran.
Au nord, la pointe d’Areu (2 462 m) ou le col de la Forclaz (2 434 m). Au sud-ouest, le col de Doran (2 178 m) et
les Quatre Têtes (2 364 m). Gardez tout de même à l’esprit que, malgré le peu de dénivelé pour revenir à Sallanches, il vous faut économiser de l’énergie pour couvrir la distance restante.
Nous décidons de nous hisser directement sur l’arête des Saix (1 851 m) – saix, en vieux français « sasse », vient du latin saxum qui désigne un rocher, une pierre isolée.
Au sommet de la crête, le panorama est grandiose. Juste en dessous, s’étalent les alpages. À votre gauche, l’aiguille de Varan. En contrebas, Sallanches, et en arrière-plan, la chaîne du Mont-Blanc. Après cette séance de contemplation, le sentier descend franchement dans un premier temps, puis s’engouffre dans des passages escarpés, parfois équipés de câbles sur certaines portions exposées.
Une fois au chalet de Mayères (1 561 m), l’itinéraire rejoint la route carrossable. Suivez alors la direction de Sallanches en passant par Le Tournieux. Laissez-vous doucement glisser sur le sentier en suivant les indications qui vous mènent sans difficulté à Sallanches. En cette fin de journée, le quai Saint-Jacques est toujours animé et les terrasses sont encore baignées de soleil. Ce sera une belle façon de terminer cette excursion.
Le terme « arête » correspond en réalité à une crête herbeuse qui, d’un côté, domine le vallon de Doran, de l’autre, le coteau de Sallanches.
Texte ©Julien Dorol
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