Ville frontalière avec la Suisse, Saint-Julien-en-Genevois est située à seulement 20 minutes de Genève.
Cette ville, de plus de 15 000 habitants, est une commune du Genevois français et une agglomération transfrontalière du grand Genève.
Chaque jour, des milliers d’automobilistes, passent par la douane de Perly pour rejoindre Saint-Julien-en-Genevois après avoir travaillé à Genève.
Les liens entre Genève et Saint-Julien-en-Genevois sont forts. Induits par leur proximité géographique, ils sont renforcés par la desserte du réseau des Transports Publics Genevois (TPG), reliant la place Bel-Air à Genève à la gare de Saint-Julien-en-Genevois.
Bientôt, un tramway permettra à la ville de se relier à Genève. Un transport en commun qui facilitera la mobilité de tous les frontaliers vivant à Saint-Julien-en-Genevois, mais aussi des nombreux touristes venus du monde entier qui pourront se promener sur les quais du Léman et approcher le fameux jet d’eau de Genève.
Saint-Julien-en-Genevois est une ville culturelle où des expositions et des festivals sont proposés aux curieux. Ce mois-ci, profitez d’un festival d’art vivant, le Festival Antibrouillard, qui propose une vingtaine d’événements (théâtre, comédie musicale, danse, musique, chant, …).
Amateur de peinture ? Une exposition de peinture à l’huile : les Cocottes, est présentée durant tout le mois de novembre, gratuitement, à l’Arande.
Depuis Saint-Julien-en-Genevois, vous pouvez vous rendre à Annecy en seulement 35 minutes en voiture. Surnommée la « Venise des Alpes », Annecy est une ville située entre lac et montagnes. Hors du temps, prenez le temps de déguster une crêpe ou une glace dans la vielle ville et profitez de moments en famille autour du lac d’Annecy comme Lorraine.
La ville est rentrée dans le giron de la France en 1860. C’est à cette occasion qu’elle a connu un développement considérable. La ville de Saint-Julien-en-Genevois est depuis très urbanisée.
Aujourd’hui, la ville dispose d’une imposante mairie : un majestueux hôtel de ville construit par César-Auguste Pompée, mais également d’une sous-préfecture, d’une grande église néo-gothique et d’un nouvel hôpital.
L’architecte César-Auguste Pompée a joué un rôle important dans la métamorphose de la ville. C’est notamment grâce à lui que de nombreux bâtiments publics de Saint-Julien-en-Genevois ont été bâtis.
C’est également lui qui édifia des églises à Fillinges, Reignier, ou encore Archamps. Il a aussi contribué à la construction de mairies et d’écoles comme celle de Bonneville.
En 1879, il a publié un ouvrage nommé « Plans modèles pour la construction de maisons, d’écoles et de mairies » qui s’adressent à tous les préfets de France. Dans cet ouvrage, il propose une architecture standardisée pour tous les bâtiments scolaires. Il porte le mouvement néo-classique.
Pendant de nombreux siècles, la ville de Saint-Julien-en-Genevois a subi les retombées des conflits entre Genève et le duché de Savoie du fait de sa situation géographique.
La nuit du 11 au 12 décembre 1602 à 2 h du matin, une attaque est lancée. 300 soldats d’élite savoyards s’apprêtent à attaquer la ville. Armés et protégés de cuirasses noires pour plus de discrétion, ils décident d’escalader la courtine située entre le bastion de l’Oye et la porte de la Monnaie. Rapidement, la majorité du contingent savoyard arrive à franchir la muraille.
Le saviez-vous ? La bataille de l’Escalade doit son nom à la tentative d’escalade par les Savoyards des murailles de la ville.
Malgré l’assaut, Genève dort toujours. Deux sentinelles genevoises, intriguées par un bruit étrange, sortent sur le rempart de la Monnaie et tombent sur des assaillants. Grâce à elles, l’alarme est donnée à 2 h 30 par la Clémence, la cloche de la cathédrale Saint-Pierre et par le tocsin. Rapidement, toutes les cloches des temples de Genève se mirent à sonner à leur tour. Hommes, femmes, tous les citoyens se levèrent et, en chemise de nuit, saisirent des armes pour aider les milices bourgeoises.
La bataille de l’Escalade fut remportée par la république protestante de Genève. Le 21 juillet 1603, un traité de paix est signé entre le duc Charles-Emmanuel Ier de Savoie et la cité Genève à Saint-Julien-en-Genevois (d’où son appellation). À la suite de cette signature, les conflits cessèrent et la ville de Saint-Julien-en-Genevois retrouva son calme.
Ce traité garantit notamment le droit de travailler des deux côtés de la frontière et la liberté de circulation dans tous les états de Savoie tant pour les personnes que les marchandises. Un traité important qui a permis de faire de Saint-Julien-en-Genevois, et de Genève, une zone très attractive.
C’est avec ce traité que le duc Charles-Emmanuel 1er de Savoie reconnu, implicitement, l’indépendance de Genève.
Pour une visite urbaine, à deux pas de Genève, prenez la sortie n°13 Saint-Julien-en-Genevois sur l’A40. Pour préparer votre sortie, n’oubliez pas de consulter l’info trafic.
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